"... Il est vrai que me guettait toujours ce Vouloir qui attendait anxieusement de faire irruption. Mon cerveau était aussi prompt et silencieux qu'un chat sauvage, mes sens comme de la boue lui entravant les pieds, et mon moi (toujours conscient de lui-même et de sa timidité) disant à la bête qu'il était de mauvais goût de bondir et vulgaire de se repaître de la proie. Ainsi empêtrée dans les nerfs et l'hésitation, ce ne pouvait être une chose dont avoir peur, et pourtant c'était une vraie bête, et ce livre est sa peau galeuse, séchée, empaillée et dressée à la face des hommes..." T.E. Lawrence.